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 La légende de Sigmar

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Antoine
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Antoine


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MessageSujet: La légende de Sigmar   La légende de Sigmar Icon_minitime4/12/2008, 14:22

La Légende de Sigmar

Les origines de Sigmar sont entourées de légendes et de mythes, ce qui n’est pas surprenant lorsqu’il est question d’un homme qui fonda un empire avant d’être déifié. Les tenants du culte insistent sur le fait que toutes ces histoires sont fidèles à la réalité et font partie du dogme officiel, même lorsqu’elles sont contradictoires.

Les érudits s’accordent à dire que Sigmar naquit au sein d’une famille des clans unberogens du nord, probablement à Reikdorf. C’était une époque dangereuse, agitée de fréquents conflits contre les Mérogens et les Teutogens, tout autant que par les menaces continuelles des peaux-vertes. Les légendes du culte affirment qu’une comète dotée de deux queues traversa le ciel la nuit de sa naissance, en signe de la bénédiction des dieux. Le jeune Sigmar grandit pour devenir un puissant guerrier, même dans sa prime jeunesse, et ses parents et amis s’émerveillaient devant sa férocité et ses prouesses.



Au cours de son quinzième été, Sigmar se trouvait seul dans les bois quelque part au sud de Reikdorf (la situation exacte de l’endroit a été perdue, mais certains pensent que cela se trouvait près de Kemperbad) lorsqu’il entendit une bande d’orques piétiner lourdement au travers des broussailles. Ces orques, menés par le chef de guerre orque noir Vagraz Fend-la-Hure, avaient tendu une embuscade aux nains d’un convoi de marchandises en provenance de Karaz-a-Karak et retournaient à leur camp avec leur butin et leurs prisonniers. Sigmar les arrêta et les massacra jusqu’au dernier dans un combat épique qui fit résonner les frondaisons de la forêt.



Après le combat, lorsqu’il reprit enfin son souffle, Sigmar apprit qu’il venait de sauver la vie de Kurgan Barbe de Fer, roi de Karaz-a-Karak, qui avait été capturé par Vagraz Fend-la-Hure avec plusieurs membres de sa parentèle. Plein de reconnaissance, le nain récompensa le guerrier unberogen en lui offrant un étonnant artefact : le marteau de guerre Ghal Maraz, dont le nom signifie « Briseur de Crânes » en langue naine. Les deux guerriers devinrent des amis intimes et les nains combattirent souvent côte à côte avec les humains contre la marée montante des orques et des gobelins.



Lorsqu’il ne combattait pas les peaux-vertes, Sigmar s’affairait à bâtir son empire, car il pressentait que l’humanité ne survivrait qu’à la seule condition de parvenir à s’unir contre les nombreux dangers qui la guettaient. Par un mélange de ruse, de diplomatie, de corruption et de guerre ouverte, il attira les diverses tribus au sein de sa confédération, dont il assuma le rôle de chef incontesté. Les Teutogens ne se soumirent que lorsqu’il tua leur chef Artur en combat singulier dans la salle du trône de ce dernier.



Le moment de vérité arriva lorsque les nains firent parvenir un message au camp de Sigmar, près de Nuln, pour l’informer qu’une immense armée d’orques, la plus importante qu’on ait vue depuis des siècles, tentait de forcer le passage au col du Feu Noir. Les nains avaient de grandes difficultés à le défendre et le roi Kurgan l’appela en invoquant leur ancienne amitié : « Car si nous échouons en cette heure, nos deux peuples sont perdus ! »



Sigmar ne perdit pas une seconde. Selon la légende, il convoqua les tribus à une grande assemblée dans les territoires des Brigondiens de l’est et il leur exposa son cas. Il énuméra les outrages que leur avaient fait subir les peaux-vertes : les fermes brûlées et les familles assassinées, le bétail volé et les puits empoisonnés. Il leur dépeignit le danger qui prenait forme dans les montagnes. Il leur décrivit la gigantesque horde d’orques contre laquelle les nains étaient en train de lutter désespérément. Sigmar implora les tribus rassemblées de ne pas aller à la rencontre des orques et des gobelins comme elles l’avaient toujours fait dans le passé, désunies, refusant de se prêter assistance et de combiner leurs forces lorsque le besoin s’en faisait sentir, car cela ne pourrait mener qu’à leur défaite.Sa voix s’élevant avec une rage qui vibra dans le coeur de chacun des membres de l’assistance, il appela les tribus à s’unir et à combattre aux côtés des nains et leur déclara que ceci serait le creuset d’où sortirait une nouvelle nation.Ainsi que cela est consigné dans les Chroniques des Origines, le cri de Sigmar : « À la guerre! » qui termina son discours fut suivi d’une telle ovation que les nains eux-mêmes l’entendirent du haut du col du Feu Noir.



L’histoire raconte que l’armée de Sigmar arriva à point nommé, au moment même où les orques venaient enfin d’ouvrir une brèche dans la muraille que le roi Kurgan avait fait construire en travers du col. Menant la charge sur le chariot de Siggurd, le chef des Brigondiens, Sigmar fondit sur les peaux-vertes comme s’il était Ulric en personne. La puissance de l’assaut des humains stoppa net la progression des orques et des gobelins, puis commença à les faire reculer. Les nains virent tourner leur chance et ils chargèrent depuis leurs fortins et leurs tours pour s’abattre sur les flancs de l’ennemi.

Saisis de terreur, les peaux-vertes commencèrent à se disperser et à fuir. Leur chef, un orque déjà âgé mais très puissant, connu sous le sobriquet de « Ragesang », essaya de rassembler ses troupes et de retourner à l’attaque. Chargeant à la tête de sa bande de guerriers, il se retrouva face à face avec Sigmar. Tandis que Siggurd et ses guerriers d’élite se battaient contre les gardes de Ragesang, Sigmar et le seigneur de guerre orque engagèrent un combat singulier. Le marteau et le grand couperet s’entrechoquèrent tandis que leurs deux propriétaires luttaient pour obtenir l’avantage. Finalement, ce fut Sigmar qui abattit le chef orque d’un coup double magistral, brisant d’abord la main qui tenait le couperet puis enfonçant le crâne de Ragesang d’un revers.



La mort de leur chef déclencha la déroute de l’armée des orques qui, prise de panique, s’enfuit dans une grande débandade. Le massacre qui s’ensuivit fut terrifiant à contempler tandis que les hommes et les nains se jetaient sur leurs ennemis jurés. On raconte que jamais dans le monde on ne vit un afflux de corbeaux aussi considérable que celui qui se rassembla pour festoyer sur les dépouilles des peaux vertes restées sur le champ de bataille. Il mourut tant d’orques et de gobelins ce jour-là qu’il leur fallut plus de mille ans avant d’être de nouveau capables de lever une telle armée.

Après cette bataille, les humains retournèrent vers leurs terres mais pas vers leurs anciennes coutumes. Tous les chefs tribaux reconnurent qu’ils étaient plus en sécurité unis que divisés et ils comprirent aussi qui était le seul homme capable de réaliser cette unité. C’est ainsi qu’à Reikdorf, un an après la bataille du col du Feu Noir, l’Ar-Ulric plaça sur la tête de Sigmar une couronne d’or et d’ivoire, un cadeau des nains, et le proclama Empereur devant une assemblée composée de tous les représentants des tribus.Devant lui, tous les chefs tribaux vinrent tour à tour s’agenouiller pour se promettre mutuellement une assistance fraternelle et jurer allégeance à l’Empereur Sigmar et à l’Empire qui venait de naître.



La fondation d’un empire



En dépit de tous ses discours destinés à inciter la population à vivre dans l’unité, Sigmar connaissait bien les hommes et savait qu’ils étaient trop attachés à leurs anciennes tribus pour que ces liens disparaissent du jour au lendemain. Il était également conscient que les terres de l’Empire, qui s’étendaient des Montagnes Grises à la chaîne du Bord du Monde et de la mer des Griffes aux Voûtes, étaient trop vastes pour être gouvernées de façon centralisée. Il s’adapta donc à la situation et donna le titre de Comte de l’Empire à chacun des chefs des douze grandes tribus. Chacun d’eux reçut la souveraineté sur son territoire, avec la seule obligation de se soumettre aux lois et aux édits promulgués par l’Empereur pour l’Empire dans son ensemble. Ces territoires tribaux sont les douze provinces originelles de l’Empire.



Le règne de Sigmar fut une période de paix et de développement intérieur pour l’Empire. Sigmar ordonna la construction de deux grandes routes.La première entre Altdorf et Middenheim et la seconde entre Altdorf et Nuln en longeant les berges du Reik et, à partir de là, rejoignant l’ancienne route des Nains, en Averland. L’Empereur espérait que ces routes, tout comme les rivières, serviraient de liens entre les tribus et les inciteraient à nouer des relations, ce qui atténuerait leur tendance à se fuir les unes les autres.



Grâce à la paix et à la clémence du climat, les récoltes étaient bonnes et régulières, ce qui, au fil du temps, se traduisit par une vigoureuse augmentation de la population.Les nouveaux citoyens impériaux défrichèrent leurs territoires et fondèrent de nouvelles villes et cités,parfois sur les vestiges de leurs anciens camps fortifiés, parfois sur des terres vierges. Les Taléutes découvrirent un immense cratère au beau milieu de la Grande Forêt, à l’intérieur duquel ils édifièrent leur capitale, Talabheim. Les Brigondiens fondèrent Averheim et Streissen, qui n’étaient au départ que des comptoirs commerciaux fortifiés, puis les comtes d’Averland choisirent Averheim pour y bâtir leur grande forteresse qui n’est encore jamais tombée. Middenheim devint la capitale religieuse de l’Empire, ce qui fit sa fortune car, comme Ulric était le dieu le plus honoré par Sigmar, de nombreuses personnes cherchaient à s’attirer ses faveurs en portant leurs oboles à son temple principal.



À la faveur de la paix, Nuln prospéra dans le sud grâce à l’intensification des échanges commerciaux sur les rivières qui la reliaient aux forteresses naines. La cité devint si puissante et si riche, comparée au reste de la province (alors appelée Uissenctland) que les comtes de Wissenland y déplacèrent le siège de leur gouvernement qui se trouvait alors à Pfeildorf.
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